Depuis le 1er mai 2020, le placement en activité partielle s’est substitué aux arrêts de travail « dérogatoires » . L’objectif reste de maintenir au moins en partie le revenu des salariés contraints de rester à leur domicile pour garder un enfant de moins de 16 ans ou un enfant handicapé, parce qu’ils sont en situation de vulnérabilité (personnes souffrant d’une affection de longue durée ; femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse) ou parce qu’ils cohabitent avec une personne vulnérable et dans l’incapacité de travailler.
Un décret du 5 mai 2020 précise ce qu’il convient d’entendre par « salarié vulnérable » dans ce cas particulier de recours à l’activité partielle. Le ministère du Travail cite ainsi les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse et les personnes de 65 ans et plus. Surtout, il dresse la liste exhaustive des problèmes de santé pouvant justifier le placement en activité partielle : diabète non équilibré ou présentant des complications, obésité avec IMC supérieur à 30, insuffisance rénale chronique dialysée, etc.